Entre le 4 et le 6 mars 2020, l’association Jeune et Engagé est intervenue auprès des élèves de 4e du collège. L’occasion pour les élèves d’approfondir leurs connaissances concernant l’organisation de la Justice en France, notamment celle des mineurs.

Encadrés par un juge assesseur, chaque classe a participé à un atelier de mise en situation d’un procès mineurs basé sur un cas jugé en Tribunal pour Enfants : harcèlement, happy slapping, rumeurs, fausses accusations, racket... Les faits leur sont décrits à partir d’un dossier comprenant différentes pièces : procès-verbal, rapports d’incidents, etc.

Puis, chaque élève tire au sort le rôle qu’il va endosser tout au long de la reconstitution : prévenu, victime, avocat, témoin, juré, juge, procureur, etc.

La reconstitution peut alors commencer. Les élèves entrent peu à peu dans leur rôle. Les prévenus et leurs avocats élaborent des stratégies de défense tandis que les victimes tentent de faire entendre leur détresse. Les juges et jurés assènent les prévenus de questions afin de faire la lumière sur ce qu’il s’est réellement passé. Les témoins et les victimes se succèdent à la barre et apportent des précisions qui vont s’avérer déterminantes au moment du verdict.

Viennent ensuite les réquisitions : les procureurs réclament des peines au nom de l’Etat.

La parole est alors donnée à la Défense, une dernière fois.

Enfin, c’est le moment du délibéré. Aidé par le juge assesseur, les juges et jurés doivent déterminer la culpabilité ou non des prévenus et, si besoin, infliger des peines : prison ferme, sursis, amende, dommages et intérêts.

Une fois le verdict énoncé, le juge raconte aux élèves le "vrai" procès, annonce les vraies condamnations et informe les élèves des suites du procès... Edifiant !

Les élèves ont, semble-t-il, particulièrement apprécié ces ateliers qui leur ont permis de vivre la Justice, d’en comprendre le fonctionnement et d’en saisir l’importance. Cela a été aussi l’occasion pour eux d’être sensibilisés à des situations qu’ils connaissent ou connaîtront peut-être un jour et à leurs conséquences pénales.

Mme Merlet et Mme Soumare